Il y a, je le sais, ces moments de tristesse, de mélancolie et de chagrin, qui bercent parfois ma pensée et recouvrent le monde d’un voile de brume et d’ombre.
Il y a aussi, je le sens, ces moments de joie pure, de joie simple, où l’enchantement côtoie cette lumière qui me caresse la vie.
Mais trop souvent j’oublie ce troisième temps, ces instants mélangés, ces moments de doute dans lesquels je ne sais plus trop où j’en suis de ma vie.
Des moments de bascule, où tout se bouscule lentement, et où le moindre événement peut faire pencher la balance.
Des moments de contraste, où l’amour côtoie le vide, où le manque et le plein ne forment qu’un amas diffus ne sachant pas ce qu’il est.
Des moments à nourrir, des moments à chérir – car l’amour peut tout y changer, y faire reluire les plus hauts sommets pour ne pas que se creusent les plaies.
Des moments de grâce et d’absence, où le son de ta voix suffit à rappeler l’évidence : que tout est un miroir terrestre de la présence, de ta présence. Que la vie danse aussi partout où tu déposes ton ombre. Tu es partout, même – et peut-être surtout – là où je ne te vois pas.
Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter.
Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !
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