Elle est comme un enchantement, la rencontre entre une fleur et un oiseau qui communiquent au-delà des mots, dans le silence chantant des miracles, des saints et des orchidées. De la simplicité, de la pauvreté qui vient donner ce qu’elle a à ceux qui, riches et aveuglés par cette richesse, n’ont plus rien – plus même la décence de mendier.
Dans un couloir d’aveugles, une bougie allumée – juste assez de lumière pour tâtonner, d’une main hésitante plongée dans le noir. La vie, ce n’est que ça : une aventure discrète de chaque instant, à l’ombre des chênes et des pommiers. Trouver le fruit, croquer la sève. Se remettre en chemin, s’abîmer sur les écorces et sur les voies lactées. Et surtout : persévérer.
C’est l’inconnu qui fait de nous ce que nous sommes : des randonneurs un peu perdus, qui s’oublient dans ce qu’ils voient et se découvrent dans ce qu’ils sentent.
Être aveugle, c’est apprendre à regarder vraiment. Ne plus scruter mais écouter, et accueillir : voilà ce que tu as de commun avec ce monde que tu aimes tant. Un amour au présent, une joie d’offrir.
C’est là le secret de tous les mystères, de tous les enchantements.
Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter.
Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !
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Dans la brume