Épilogue

Un pas devant l'autre. Un au revoir. Un adieu.

Tu n’écris plus ces quelques mots que j’aimais lire. Tu ne dis plus ces verbes que j’aimais embrasser, et boire jusqu’à la sève – à tes lèvres, suspendu.
Je crois que tu disparais peu à peu. Ton silence en dit plus long que tous ces « je t’aime » que nous nous étions susurrés – des sang-sues, des suçons et des rêves.

Même les échos réverbérés de nos longues balades s’en vont, se fondent dans une absence qui balaie tous mes instants.

Je crois que je ne t’aime plus.
Et c’est faux, un cri émerge déjà, il me dit que je t’aimerai toujours. Pourtant, il a la voix rauque et usée – un amour sans voie.
Peut-être aussi que je ne sais juste plus le dire, ça. Ni à toi, ni aux autres.

Certains mots se sont envolés – les chaussettes aux pieds, sitôt évanouis, sitôt fanés.
Je ne peux plus rien te souhaiter, et pourtant (sinon déjà !), je t’adresse cet ultime sourire. Un sourire sans voix.

Adieu, Victoria.

Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter. Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !

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