On dit souvent des forêts

"On dit souvent des forêts qu'elles sont les poumons de la terre. [...] Mais si c'est aux arbres que l'on doit l'immense chance de survivre, c'est autre chose qui nous permet de vivre pleinement."

On dit souvent des forêts qu’elles sont les poumons de la terre. Elles l’oxygènent au-dehors, nous offrent un air respirable – et cette verdure enchanteresse, qui nous rendrait presque l’existence agréable. Mais si c’est aux arbres que l’on doit l’immense chance de survivre, c’est autre chose qui nous permet de vivre pleinement. Plus diffuse encore que la molécule de dioxygène, plus invisible aussi, cachée dedans parfois, une autre substance.

Cette autre chose, c’est dans mon expérience du Matrimandir que je la retrouve. Dans le souffle divin qui fait rire les ruisseaux, qui danse avec les branchages, qui chante sur notre passage – et se déploie dans l’aile de l’oiseau.

C’est aux arbres que l’on doit de respirer, depuis la nuit des temps, l’air pur et simple de nos enchantements. Mais peut-être les temples et les sanctuaires sont-ils les poumons de l’après, d’une aurore de chaque instant.

Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter. Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !

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