Du silence

Le poème servant d'introduction invisible à mon mémoire en anthropologie sociale, qui questionnait Auroville sous l'angle du silence.

« Du silence, nous sommes le battement. »

Ce qui flue et qui reflue, l’égarement ; le vent, le levant, le divers et l’existant. Si le silence est le lit de la rivière, alors nous sommes l’eau galopant sur ses galets.

L’unité au-dedans est une unité faite de semblable – même matière et même néant. Notre défi, à nous, pionniers des aurores, est de tisser un lien d’or avec l’essence même du monde, et de l’amener en conscience jusqu’au dehors de toute chose.

C’est d’exprimer, dans le silence du cœur, cet état d’unité qui fait notre sève. De retrouver, dans l’univers de notre divers-cité, ce point de rencontre, intime et partagé, qui conjugue les souffles et joint les opposés.

C’est, en somme, de retourner à cet état de silence dont nous sommes le battement, toutes paumes ouvertes et toutes racines plantées, pour que fleurissent les terres et que vibrent les instants.

En un mot : l’enchantement.

Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter. Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !

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