Dans la brume, un cortège d’orphelins qui viennent boire au sein de leur mère. Cette nuit, les fantômes sont agités : quinte de toux, tournicotis et nuages-froufrous.
Émergeant du chaos, une voix pour trancher la nuit. Une lame de flammes aux horizons embrasés pour faire place au jour nouveau. L’aube se lève pour tous, même pour les malappris. La lumière est partagée à parts égales – partout, l’ombre est mise à mal, et les séraphins dansent autour des bougies au rythme turbulent de nos anxiétés.
Une floraison céleste et tout s’est envolé.