Sulfuris

Un appel silencieux. Solitaire.

illustration

Illustration du poème Sulfuris par Scarlett-Aimpyh

Déambulant librement, je contemple et je questionne
La beauté passagère de la vie qui m’environne,
Et succombant à l’envie qui m’étreint, éphémère,
Je m’en vais embrasser les étoiles dans une prière.

Mais où sont passés les arbres, vieux chênes ou vieux érables,
Érudits immémoriaux, incarnations de l’Ineffable ?

Constatant avec regret que les Sources se tarissent
Lorsque, mi-hommes mi-animaux, nos âmes dépérissent,
J’adresse à mes égaux une missive venue d’Ailleurs,
Prônant le collectif pour ériger un monde meilleur.
     En vain.

Alors, du regard,
Je caresse les nuages,
Confiant au vent et à la pluie
                                              – Acide ! –
Mes craintes, ma peur de l’inertie.
Sans un mot, sans un bruit.
Car que peut-on bien faire
Lorsque le monde est dans le faux ?

***

Je tiens à adresser des remerciements spéciaux à Scarlett-Aimpyh qui a pris le temps d’illustrer ce poème avec beaucoup de talent… Merci mille fois !

Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter. Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !

10 commentaires à la suite de la publication

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