Quand j’ai appris ton départ, j’ai d’abord eu cette peur panique de n’aller plus nulle part, de manquer de quelque chose – ton regard ou ta voix, peut-être. Un peu peur pour toi, aussi : que la lumière que tu arbores se ternisse, se décorpore. Puis nous avons partagé. Quelques regards échangés à la lueur d’une bougie, dans ce jardin où tu t’étais d’abord mise à nu. Ce sourire qu’a ta vie, il fait fondre mes peurs comme la glace en été.

Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter. Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !