Serpent de ferraille, de rouille et d’engrenages,
Tu nous happes, nous avales, et resurgissent les mémoires
De ces temps d’enfermement ; déportations multiples
Reproduites bêtement dans notre esclavage moderne.
Alors, toi qui nous ingères chaque jour et chaque nuit,
Toi qui véhicules une shoah des consciences,
Sache que l’on s’éveille pour transcender nos schémas
Et confier à l’avenir nos espoirs, Inch’Allah !
Un court poème qui contraste avec ce que j’écris d’habitude. Dans l’ombre qui est la tienne.
Ce poème, qui est davantage un test qu’autre chose, se base sur la similitude entre deux mots que j’ai voulu exploiter avec une certaine violence.
Ayant un rythme très différent de mes autres poèmes, cet écrit assez court raconte schématiquement le périple d’une renaissance. Écriture automatique, comme souvent.
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J’aime beaucoup celui-là que je ne connaissais pas !
Merci ! Il est assez récent oui, je ne l’ai pas montré à beaucoup de monde ! Heureux qu’il te plaise !
Haaa je le connaissais déjà lui !
« Toi qui véhicules une shoah des consciences, » ce passage, my god.. la tournure est juste génial !
J’ai une question ! Pourquoi Poli teint ? :)
Oui, je l’avais posté sur DA ! Content que tu t’en rappelles ! :B
C’est cool que cette tournure te plaise… :)
En fait, si je l’ai appelé Poli teint, c’est en référence à l’objet du poème. Il parle du métro (je sais pas si c’est forcément évident) et a été écrit dans le métro. Métro, ou « métropolitain ». « Poli teint » est donc un jeu de mot en rapport avec « politain », et donc avec le métro, et au delà de ça en rapport avec la ville, l’industrie, tout ça tout ça m’voyez. Voilà ! ^^ :blublu:
Haa mon dieu, j’avais pas fait le rapport entre « politain » et « poli teint » xD
Merci ! :D
Haha t’inquiète, t’es pas la première à me poser la question ! :)