Tu sais

"Quand je regarde le Seigneur, c'est toi que je vois."

Tu sais, il y a encore une infinité de choses que j’aimerais t’exprimer. Ce sont toutes, je crois, des variations du même « je t’aime ». Tout ce que je t’ai écrit jusqu’à présent, c’était juste ça : un peu d’amour à la forme changeante – un amour en creux, rempli, en plis ou en rondeurs.

Quand nous nous étions vus ce midi-là dans le jardin des délices, tu t’étais mise à nu. Tous les voiles étaient levés, et il ne restait de toi que des silences habillés par ta pudeur et ta nudité. Je crois que ce moment-là me manque un peu. Non pas qu’il fut inachevé : ce qui s’est dit ce jour-là se suffisait à lui-même, pleinement complet. Mais depuis, il y a quelque chose dans le vent qui s’est mis à souffler différemment : je te parle beaucoup de moi, de mon rapport à Dieu. En fait, je ne te parle que de ça. J’espère que ça n’est pas trop pesant ou encombrant. J’espère que si tu ne te dévêtis plus, ce n’est pas parce que je regarde ailleurs. Quand je regarde le Seigneur, c’est toi que je vois.

Je veux pouvoir te laisser cet espace-là : celui de te confier, d’exhiber librement tes fêlures et tes fragilités, pour briller vraiment. Ce jour-là, la lumière pulsait dans tes veines, dans le bleu de ton âme. Comme toujours, en fait : « cette lumière, c’est tout ce que je sais de tes yeux ».

Tu es un émerveillement.

Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter. Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !

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