Son Néant, sans visage et sans nom,
Happe nos souvenirs, nos attaches, notre entièreté,
Et l’on s’évanouit dans un courant de négation
Jusqu’à n’être plus rien, jusqu’à n’être même pas
L’Echo d’une vérité.

Alors, balle sur la tempe, on ira bouffer la terre
Nourrie par nos morts, nos oubliés
Perdus à jamais contre ces espoirs que l’on enterre
Pour ne pas les retrouver.

– Je n’y crois plus.

Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter. Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !