Véritablement…

Un petit texte en prose sur le faux, l'envers du faux, son opposé et l'inverse de son contraire.

Faux. Vous êtes tous faux. Terne. Le monde est terne. On dit que c’est le septième : faux sept. J’ai peur ; peur de ce qui n’est pas vrai. Phobie. Pourtant, pour être vrai, il faut y croire… Au faux. Car le faux cru est un faux vrai.

On naît avec le faux tôt. Puis on le développe. C’est l’âge intermédiaire, on est des faux toniques. Encore un peu, et nous voilà faux-rmidables. Pile ce qu’on attend de nous. On empile les masques, on empile les faux. Personne n’est fautif, mais faut-il l’accepter ? Voilà ce qu’on vous dira : que le faux ça a du bon. Allons… On vous dira mangez-en ; car le faux cale. Que cultivé, le faux lit. Puis converse. Qu’il lit puis converse… Follement. Qu’il y a peu de choses que le faux n’aime, et qu’il raffolle de faux tons… Ces tons si faux qu’ils en ternissent. Par dessus tout, on ajoutera que bien que le faux mente, jamais il ne fomente. Tant mieux ! Prouvez l’envers du faux, et fomentez ! Mais fomentez sans un mot. Faites comme toujours : taisez-vous, soyez faux. Ils sont tous si faux qu’ils en deviennent vrais… Faites comme eux !

Encore un peu pour que le faux lie… qu’il vous lie et vous oublie.
                     Ding dong ! La cloche sonne.
                                             Vous êtes si faux que vous êtes vrai… Bravo !

Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter. Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !

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