Il y a sur ces eaux calmes une simplicité prolongée, un peu de vie tranquille loin du chaos de nos villes. Bobin aime écrire à l’ombre des brins d’herbe qui nous protègent encore. Ici, ces brins d’herbe prennent la forme des remous, l’odeur du sel et la couleur hasardeuse des algues argileuses. Des voix d’enfants viennent bercer les rares passants, et le croissant reflété fait chanter les cigales. Une beauté sans prétention pour une vie sans égale : voilà ce qui, en cet instant de grâce, nous est offert. Et quelque chose en moi se dit que rien ne saura jamais le défaire. Même dans l’ouragan, il y a un peu de ce rire léger et de ce sourire aimant – et son nom réverbéré dans chaque atome vibrant.

Le temps n’a aucune emprise sur ces choses-là.

Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter. Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !