Jour de doute

"Une journée à vide. Je ne dirais pas que c'est une journée de déprime ou de désespoir. C'est juste ça : mes humeurs qui se calquent sur la météo, sur le ciel gris."

Une journée à vide. Je ne dirais pas que c’est une journée de déprime ou de désespoir. C’est juste ça : mes humeurs qui se calquent sur la météo, sur le ciel gris. Il pleut quelques gouttes de mélancolie et de rêves flottants. Une porosité nouvelle, un détachement.

C’est une matinée spectatrice, contemplative. Coupure de courant temporaire : dans une lumière relative, un regard se promène sur le plafond pour lutter avec la monotonie, les pensées immobiles et les émotions enfouies.

« Un jour de doute », dirait Grand Corps Malade. Un jour comme un autre, en fait. Un jour de vie où les imaginaires côtoient l’ordinaire – un rayon de lumière un peu faiblard, vulnérable, fragile, pour éclairer mon corps orphelin.

Je connais déjà le refrain.

Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter. Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !

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