À trop vouloir définir ce qui se passe à l’intérieur, comprendre pour mettre des mots, on peut devenir prisonniers de ces expressions-là. « Je suis amoureux de toi », c’est un peu ça. Un jour, je suis amoureux, je le comprends, je mets des mots ; le lendemain, je me souviens ou je me relis, et je me dis « c’était vrai hier, ça l’est donc aujourd’hui aussi ».
Écrire, c’est se raconter une même histoire, se parler tout bas pour se convaincre d’une chose, pour ne pas douter.
Écrire c’est, d’une certaine façon, figer le présent, trouver une image juste et l’encadrer pour éviter qu’elle ne bouge trop.
Écrire, c’est offrir un instant – vulnérable et passager, comme la vie – à des promesses d’éternité. C’est donc un peu tuer – un meurtre pour exister.
Écrire, c’est un refus de l’impermanence, du temps qui passe et qui efface.
Écrire, c’est mettre des mots sur ce qui veut être tu.
J’aimerais pouvoir faire ça : tresser un peu de silence pour t’en faire un poème.
Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter.
Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !
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