Je me faisais cette réflexion sous la douche : et si cet éclat, cette pureté qui irradie des plus grands maîtres venait en fait de leur vulnérabilité ?

Je repensais à Mère en fin de vie : vulnérable, comme un petit bout de vieille dame ; et pourtant un tel sourire, un tel regard, un tel amour.

Et s’il fallait que le corps se fissure, se morcelle, s’efface même parfois pour laisser passer les rayons de notre soleil intérieur ? Et si cet état de vulnérabilité – la parfaite acceptation de tout ce qui est et de tout ce qui se présente sur le chemin, même la souffrance ou l’injustice – était en fait la vraie force, le dernier rideau à lever ?

Pour que la lumière passe – crue, nette, vraie.

Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter. Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !