Assourdissements

Quelques vers qui flottent encore.

C’est la valse des instants
Immobiles et flottants
C’est l’aubade des journées vides
Des jours sans pairs et sans enfants
Sans repères, difformes reflets d’acide
Et, contre-temps à contre-courant
Le monde las, sans visage se suspend
Consumé dans l’essence, dormeur impassible
C’est la valse tranquille du coeur stagnant
À l’absence immuable et à l’abcès grandissant.

Et les hirondelles s’envolent !
Les vents se levant
– Berceau des instants –
Dans l’attente molle
Du couchant.

Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter. Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *