Ton absence

Écriture automatique un soir de nostalgie. Une réalité dépassée, un manque à combler ; ce qui ne se suffit plus.

Ta présence me manque. Ton absence. Un gouffre que je redécouvre sans cesse.

J’me sens seul, même en famille ou entre amis. Sous la couette, je retrouve chaque soir ce vide qui me sert de compagnon de vie.

Je me fuis pour ne pas me voir. Te revoir dans mon regard, dans mes souvenirs de nos soupirs. Et dans mes pupilles se reflètent les écrans. Les façades fades et sans reliefs ; le vide sur lequel elles lévitent difficilement.

Il fait noir dans mon cœur. Les dernières braises se sont lentement éteintes. Je ne suis plus qu’un paysage mort, inhabité, aux contours qui s’estompent déjà et dont les formes s’émiettent. Poussière de vide.

Demeure la cendre. Et le souffle, pour que nos « ailleurs » se dispersent et s’évanouissent dans nos « nulle part ». Pour qu’il ne reste plus même ces quelques mots, qui font acte, qui crissent comme des fausses notes dans le silence qui s’installe. Dans ton absence.

Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter. Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !

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