Puits à Aube

Un court poème à l'arrière-goût de mort.

Dans le prolongement des colosses morcelés,
En lévitation mystique, la céleste coupole
Déverse en vomissant ses lueurs anatoles
Dans le puits sans fond où l’ombre s’est cachée.

Mais dans ces lieux où l’inerte, muselé,
S’éprend de chaque frisson, de chaque volupté,
Même la roue à Aube paraît mince et dérisoire :
À l’ombre des bosquets, il n’y a rien
Sinon le désespoir
Et ton sein morbide, noyé dans les abcès
Du viol de tes pantins.

Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter. Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !

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