À l’ombre des Lilas

Je rêve encore de nos deux cœurs s'aimantant comme deux gouttes de cire ; de nos danses érotiques, de nos étreintes, de nos soupirs ; et de nos souffles conjugués à l'ombre des lilas.

Je rêve encore de nos deux cœurs s’aimantant comme deux gouttes de cire ; de nos danses érotiques, de nos étreintes, de nos soupirs ; et de nos souffles conjugués à l’ombre des lilas.
Et quand je revois l’illusion, le temps se suspend : tu m’apparais quand je ferme les yeux, comme un murmure, comme un bruissement… Toujours, tu me surprends.

Alors quoi ? Faudrait-il taire ce qui crie et ce qui hurle, éteindre ce qui nous brûle et nous embrase ? Dans nos ignominies et nos souffrances, c’est la vie qui scande son existence. Elle appelle à se consumer dans la fièvre des envols : allons-nous seulement l’ignorer ?
Tout nous y pousse ; l’arbre qui ploie, nos blessures, nos entités. Et pourtant, dans ce gouffre écarlate qui nous hante et qui nous happe, dans ce précipice où les fantômes grouillent de la déraison de nos baisers, je vois déjà de la lumière. Pour l’effleurer, il nous faudra traverser l’obscurité rampante, transcender les chemins de torture, les sillons minés. Au fond de nos êtres, il nous faudra sublimer ; mais n’en sommes-nous pas capables ?

De nos âmes fanées, laissons-nous cueillir et transporter…
Peut-être.

Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter. Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !

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