Déclaration pamphlétaire

Ce "sonnet" assez vieux était initialement une critique de mon lycée. Le pamphlet a toutefois, au fil de la plume, pris d'autres proportions et une tournure plus grave. Il est maladroit, mais je crois qu'au final je l'aime bien.

En ces sombres heures qui, mon cœur bâillonnant,
Ont fait naître un ennui qu’aucun mot ne décrit,
Je contemple les temps ; ce poème j’écris,
De la vie à la mort vos savoirs accusant.

C’est ainsi qu’inondé par d’abjects sentiments
Je déclame, confiant, que ma sombre agonie
N’est due qu’au système qui se veut réfléchi
Mais, bien trop perverti, n’obéit qu’aux tyrans.

De quel droit osez-vous créer tant de tourments ?
Abdiquer le bonheur en prônant son oubli ?
Il est temps de payer pour avoir tant menti

A nous autres moutons, chantant l’hymne à Satan,
Grand maître des Ombres qu’aduler vous semblez,
Vous, sombres idiots qui pensez gouverner.

Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter. Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !

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