Onirisme Primaire

Ce poème figure parmi mes premiers écrits, mais je l'apprécie encore aujourd'hui malgré ses imperfections. Il me semble l'avoir rédigé alors que j'étudiais Victor Hugo et son combat contre la misère... d'où le texte qu'il en ressort.

Le travailleur oublié, dans l’ombre d’un lendemain,
Tentait d’omettre les maux qui parsèment son chemin,
Et l’Aube l’a entendu, lui rendant ultime grâce,
Mettant fin aux terreurs qu’engendraient ses rapaces.

Animaux de malheur, naguère vous l’exploitiez,
L’Outil vous devait une souffrance éternelle
Et avait pour seul moteur à la roue perpétuelle
La servitude des vices et le poids des péchés.

Mais votre ombre n’est plus et votre peine disparue ;
Choisissez l’égalité et vous serez épargnés
Dans ce monde nouveau où l’argent, superflu,
Remplacé par l’Amour ne peut plus gouverner.

Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter. Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !

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