De ceux

De ceux dont les cendres ont remplacé le sang,
Dont les artères sont bouchées et dont les poumons sont vides ;
J’en ai marre de ce sur-place, de cet immobilisme morbide,
De tout ce qui s’est éteint à force de faire semblant.

Quel bonheur, quel avenir ? Quelle complétude ?
Je parle d’amour sans en avoir, d’existence sans être,
Et mon huit-clos se resserre – sans lumière et sans fenêtres
Je me fonds au macadam, je ronge mes solitudes
Je m’abandonne lentement à mes saintes hébétudes
Pour crever la gueule ouverte.

Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter. Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !