Un regard. Attirance-répulsion qui se manifeste du dedans et dont la chair s’imbibe jusqu’à n’être qu’un ensemble de relans. Le cri veut sortir, et la pulsion, et l’effarement. Le monde devient un miroir dans lequel se rejouent des fragments d’être et de passé. Il nous faudra outrepasser pour gravir. En silence. Pour que brûle la vie, se consument les errances ; pour que le poids des actes gravés s’allège, même imperceptiblement ; pour que les pas hasardeux se dessinent et s’effacent, et tracent dans le sable des sillons de vent et de néant. Il est l’heure de naissance ; il est l’heure, donnons Sens.
« Tout est si raisonnablement calculé, si savamment orchestré que la magie n’opère plus. « Un monde enténébré par ses lumières », comme le dit si bien Christian Bobin. »
« La recette de la vie : le chant du rossignol, la lune reflétée sur l’écume, le pain au chocolat de la boulangerie d’en face. Encore chaud, bien croustillant. »
« De la simplicité, de la pauvreté qui vient donner ce qu’elle a à ceux qui, riches et aveuglés par cette richesse, n’ont plus rien – plus même la décence de mendier.
Dans un couloir d’aveugles, une bougie allumée – juste assez de lumière pour tâtonner, d’une main hésitante plongée dans le noir. »
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